Le Juggernaut attaque [Mini-event libre]

Le bruit des klaxons, ça lui faisait perdre la tête. Ce son ne méritait même pas d’exister, tant il agressait les oreilles et faisait grincer les dents. Et pourtant, les gens l’utilisaient à tort et à travers. Comme en cet instant, alors que, sortie d’on ne sait où, une chose verte et crasseuse gênait la circulation.
Oh! Évidemment, Maëlys avait reconnu Todd Tolanski, le bichon mal léché de Mystique, dès que ses yeux s’étaient posés sur lui. Reste que c’était une chose verte et crasseuse, qu’elle le connaisse quelque peu n’y changeait rien. Ah et puis! Les doigts pianotant sur le volant et les dents serrées, la mutante ne lâchait pas des yeux la bestiole qui s’amusait à faire ch… poireauter les automobilistes. Bien écrasée dans son siège, elle retenait son impatience, peut-être parce que c’était pas inconnu, peut-être parce qu’elle se sentait sympa aujourd’hui. Peu importe : ça n’allait pas durer. Cessant enfin d’assassiner le crapaud du regard, Maë tenta de créer un contact visuel avec le chauffeur qui s’était arrêté pour ne pas percuter le trouble-fête, afin de lui faire passer le message.

- Qu’es t’attend, roule dessus c’t’un crapaud, on s’en fou, ronchonna-t-elle dans sa barbe, mais l’autre conducteur ne semblait même pas réaliser que la présence du Freelander, derrière lui, se faisait de plus en plus insistante.

Et, nouveau coup de klaxon. Cette fois, Freak bondit sur son volant et klaxonna violemment à trois reprises, avant d’ouvrir sa portière – flemme de baisser la fenêtre.

- TODD TU FAIS CHIER DÉGAGE.

Elle fit gronder son moteur, mais sans avancer, car l’autre voiture bloquait toujours le chemin. Et avec tout ça, Maëlys n’avait même pas remarqué l’espèce de demi-lune rouge qui venait de traverser le mur à sa droite… Pourtant, en voyant le conducteur d’en avant s’expulser de son véhicule en courant, elle aurait normalement dû se douter de quelque chose.. non?

Joshua se promenait tranquilement..le vent dans son long trenchcoat faisait tinter les multiples chaines et croix gothiques qui hornaient son manteau. Il sortait de son bureau, il avait du rester plus tard ( tout la nuit en fait) pour corriger des examens et n'en ressortit que durant la journée. Il était calme et serain, même si son visage était neutre et froid, on percevait sa seraineté a des kilomètres. Finalement son calme mental fut troublé en tournant un coin de rue, une vraie cacophonie éclatait devant le professeur de littérature...Des jeunes qui geulaient comme de gros attardés devant...un colosse en marron qui était trois fois plus bruyant que les gosses. Il finit par voir une chose qu'il ne trouvait pas très approprié à faire face à la police et encore moins a une jeune fille. Il vit le gros colosse lancer une voiture sur l'adolescente....

* Je crois qu'il est temps que j'entre en action....*

Se dit-il en avencant silencieusement près de la scène. Puis au dernier moment il se mit à courrir, la lumière des voitures, le soleil dans les yeux puis et tout ne laissait voir de lui qu'une grande ombre en trenchcoat avec des chaine ét des croix. Au moment ou l'ombre entra dans le champs périférique de tous...le son s'afessa, plus aucun son ne reignait dans le périmère...juste un minuscule et doux tintement de chaines qui se cognaient entre elles. L'ombre attérit près de la jeune fille qui allait bientôt se ramasser une voiture en pleine poire. Il attrapa la jeune fille et la calla conte lui et ils évitèrent la voiture de justesse. Sans attendre l'ombre enveloppa la jeune fille dans son manteau de cuire. Toute cette action de provoquaient aucun son sauf le tintement des chaines de cette mystérieuse ombre, jusqu'à ce qu'il parle....

'' Basnhee Scream..''

Fit il calmement et sa voix sonnait un peu écho...L'ombre releva la tête et écarata son bras disponible comme pour faire une croix et un énorme cris se fit entendre...Un cris de femme que l'on égoregeait, non...une créature que l'on tuait, non une chauve-souris qui attaquait! Un sont si strident...indescriptible... Ce son était si puissant qu'on voyait même les ondes sonores se déplacer à l'oeil nu et s'érentre comme les cillons d'une goutte d'eau qui tombe dans un étang calme. Le sont était horrible et particulièrement déstabilisant pour le colosse qui se boucha les oreilles sous le son...Le voilà immobilisé pour un petit bout...Quand le cri termina le silence reignait toujours...Une voix neutre et froide raisonna...

''Je vous conseil d'en profiter pour fuir....''

L'ombre sauta au loin dans la noiceur dans un doux tintement, une foit cet étrange individus disparut, tout le silence se stopppa et le vaccarme recommença. Joshua profita de l'instabilité du molosse en marron pour perdre sa trace et il termina sa course un pâté de maison plus loin pour finalement déposer la fille au sol dans un silence parfait. L'homme au manteau de cuire ne dit points un mot, ne fit point de son. Le silence était toujours présent autour du professeur...C'en était appaisant...ou...effrayant...tout dépendant du point de vue de la personne présente....

Les battements de son cœur s’accélérèrent et sa respiration devint saccadée. Les mâchoires crispées, figée par la peur qui venait de déferler dans ses veines sous la forme d’une chaleur liquide, elle lança prudemment un regard à la ronde. Son corps la pressait, ses muscles lui parlaient avec la lâcheté de la proie qui n’a d’autre choix que de fuir pour survivre. L’empressement projeté par Kara la submergea tout d’abord, si bien que, étouffée par une peur qu’elle ne comprenait pas, Maëlys laissa sa propre nature prendre le dessus.
La sensation à présent familière de ses os et de sa peau s’épaississant la rassurèrent un instant, mais à peine : l’onde envoyée par la jeune mutante l’influençait encore, l’enveloppant dans une envie de fuir qui ne lui appartenait pas. Autour d’elle, quelques humains s’étaient mis à courir, et la proie qui s’était imposée en elle ne demandait qu’à en faire autant. La fuite, le troupeau, la survie.

Elle abandonna là le véhicule à la portière encore grande ouverte et engagea quelques pas à la poursuite des fuyards. Puis, de nouveau, elle se figea. Son propre instinct, confronté à celui que lui imposait Kara, cherchait à présent à prendre le dessus. Sa volonté s’opposait à sa peur, mais la vérité s’imposa bientôt à elle, indéniable : elle ne pouvait pas fuir. Pas parce que ça ferait d’elle un lâche, ni aucune de ces questions de valeur avec lesquelles elle se torchait le c… Non, c’était beaucoup plus simple que cela : elle ne pouvait pas fuir, car l’armure était trop lourde. Elle n’avait pas besoin de fuir, car l’armure la protégeait. La peur de Kara cessa de l’affecter alors que Todd quittait le sol pour voler vers son pare-brise : elle entendit l’impact de son corps traversant violemment la vitre, et elle jeta un regard par-dessus son épaule. Les lèvres pincées, elle tenta de distinguer le mutant à présent étalé à l’intérieur de sa voiture.

- Ça va all…

Elle ne termina pas sa phrase, car le son de sa propre voix ne lui était pas parvenu. Freak ramena brutalement les mains contre ses propres oreilles et, pliant les genoux, jeta un regard à la ronde, tentant de comprendre. Ses yeux se posèrent sur la silhouette noire, et le cri strident s’éleva. Ses genoux flanchèrent, elle s’effondra au sol et, instinctivement, ramena sa tête entre ses bras, cherchant à se protéger de ce bruit atroce qui lui vrillait les tympans – et pourtant, elle n’en recevait que les échos... Lorsqu’il se tut enfin, elle crut que c’était parce qu’elle était devenue sourde. Elle demeura allongée un instant sur le bitume, la respiration courte, les paupières serrées. Le retour des sons environnant la ramena à la réalité.
Prudemment, elle se redressa, instable sur ses jambes. Son regard se posa sur la silhouette sous tension du colosse, et elle comprit aussitôt que si la douleur à laquelle elle venait d’être livrée l’avait mise en colère, ce n’était rien comparé à la rage qui coulait à présent dans les veines du Fléau. Lentement, elle se déplaça, s’approchant de son Freelander au moteur encore grondant à l’intérieur duquel elle se glissa. Son regard se posa sur la carcasse inanimée du crapaud, à demi étendu sur le siège du conducteur. Après une courte hésitation, elle passa ses bras sous ses aisselles et, maintenant sa nuque immobilisée sous son menton, elle le traîna hors du véhicule tout terrain. Elle cherche rapidement un recoin où il ne risquerait pas de se faire – trop – écraser et le déposa finalement allongé entre un mur et les escaliers en béton d’une boutique. Freak revint alors sur ses pas et prit le volant de sa voiture, en faisant ronronner le moteur.

- C’fut un plaisir de travailler avec toi.

Sur ces douces paroles, elle se mit à rouler prudemment, écartant la voiture abandonnée de son chemin avant de prendre de la vitesse, la pédale écrasée au maximum. Le moteur protesta alors qu’elle accélérait, mais elle n’y porta point attention : son regard était rivé sur le Fléau, dont la masse semblait s’élargir à mesure qu’elle approchait. L’armure toujours activée, elle retint son souffle, décidée à garder le pied sur le champignon jusqu’à la collision imminente.

Bon, quelques semaines à peine, début d'intégration dans cette nouvelle société, c'était déjà pas mal pour Hailey. En effet, vu sa difficulté à approcher les autres de son plein gré, il fallait dire que ses amis, elle ne les connaissait même pas encore. Elle avait brièvement été informée de qui était avec qui par les mutants de l'institut, mais autrement, les visages ne lui revenaient qu'à peine et seulement si elle les avaient vus plus d'une fois. Ce jour là, elle avait décidé d'explorer la ville un petit peu, histoire de s'y retrouver, de connaître le coin et peut-être même de trouver des endroits qui l'intéresseraient comme une bibliothèque ou une librairie, un magasin de musique ou d'art, de quoi l'occuper dans ses temps libres quoi. Lève tôt comme pas une, elle était sortie vers huit heures, consciente qu'à six heures, là où elle avait été prête à partir, rien ne serait ouvert hormis peut-être quelques dépanneurs ou stations service. Elle s'était prise une tranche de pain et un verre de lait en guise de déjeuner et s'en était allée. Elle avait ainsi parcouru les rues et ruelles de Bayville en tous sens avant de se dire qu'elle en avait assez vu pour le moment. Elle ne savait pas trop quelle heure il était, mais bientôt, cette information lui parut bien futile. La terre trembla, des craquelures se formant un peu partout sur l'asphalte de la rue, les voitures semblant se multiplier sous ses yeux sous l'effet de la vibration. Ce n'était pas naturel, pas dans ce coin là, pas maintenant. Elle ne tenait pas particulièrement à savoir ce qui causait la panique, elle n'était pas faite pour le combat et ne pourrait rien faire de vraiment utile, mais elle était aussi consciente qu'elle allait devoir prévenir quelqu'un. Elle approcha donc à ses risques et périls, apercevant l'amas de voitures arrêtées, les gens qui couraient à en perdre haleine, se retournant avec un regard fou de terreur et tentant de sauver leurs vies. L'air était rempli des cris et de la fumée des automobiles réduites à l'état de boîtes de ferraille informe. Apercevant une femme prise dans sa voiture à demi tordue, Hailey s'empressa d'aller l'aider, rendant son aspect d'origine à la tôle qui retenait l'étrangère prisonnière. Ce ne fut qu'après qu'elle remarqua le Fléau et qu'elle regretta amèrement d'avoir suivi sa bonne conscience. Lentement, le plus discrètement possible, elle recula dans une ruelle et sortit son tout nouveau téléphone cellulaire. C'était un cadeau de son père, pour qu'elle puisse appeler n'importe quand puisque c'était la première fois qu'elle restait loin de sa famille aussi longtemps. Elle tenta de joindre l'institut pour avertir les autres de ce qu'il se passait en ville, mais le réseau se montrait capricieux, probablement à cause de tout le remue-ménage dans la rue. Elle courut donc plus loin, là où les cris ne se faisaient plus trop entendre. Jamais elle n'aurait imaginé vivre une situation pareille. Frustrée, elle tenta à nouveau de communiquer:

- Et merde, quelqu'un m'entends dans cette baraque? Ya un malade qui lance des voitures un peu partout et qui défonce des murs avec sa tête, ce serait possible de ne pas me laisser prise là dedans?

Elle avait tout fait pour rester polie, mais la frayeur faisait trembler sa voix. Elle n'avait aucune chance dans une telle situation. Elle ne connaissait personne, ne savait pas quoi faire et paniquait trop pour pouvoir aider qui que ce soit. Elle avait vu de quoi il était capable, avait vu son attitude, en avait déduit qu'elle ne pourrait certainement pas le raisonner, mais quand même, elle ne pouvait pas laisser tous ces gens êtres les victimes de ce fou furieux colérique est susceptible. Elle retourna vers la rue, ne se souciant pas d'attendre une hypothétique réponse de la part des autres, se dirigeant vers les pauvres gens qui ne savaient pas vers où courir dans cette scène des plus chaotiques. Elle tenait sa peur enfoncée au fond d'elle-même, se refusait à penser à ce colosse, cette armoire à glace taille géante, ce fou tout droit sorti d'un film d'horreur avec son casque étrange, pas esthétique pour deux sous et son attitude barbare. Il se serait mit à déchirer des gens, à les séparer en plusieurs parties qu'elle n'aurait pas été étonnée. Sidérée, elle laissa tomber en un murmure:

- Mais il veut quoi ce malade?

Elle remarqua alors Todd et réfléchit un petit peu. Si il était dans cet état, si elle pouvait voir une fille qu'elle croyait reconnaître de vue sans pour autant se rappeler son nom, c'était peut-être qu'elle et les autres mutants étaient visés ou simplement considérés comme une plus grande menace.

- Mais qu'est-ce qu'on peut bien faire contre ca? Menace mon œil oui.

Elle avanca de quelques pas, approchant le mutant aux vagues allures de grenouilles, s'assurant simplement qu'il n'avait rien de trop grave et reporta son attention sur le Fléau. Elle demeura là en silence un instant avant de murmurer pour elle-même:

- L'ennemi de mon ennemi est mon ami. Si quelqu'un peut aider à vaincre ce truc, je suis de son coté.

Sans trop le montrer, elle avait le gout de pleurer. Ensuite vint le cri, le son atroce qui lui fit l'impression qu'on lui défonçait les tympans sans autre forme de procès. Elle qui était fan de musique, qui avait développé son oreille, failli en perdre conscience. Elle tint cependant bon, se retrouvant sonnée et à genoux au sol, tentant de chasser le son qui résonnait encore dans ses oreilles comme le bruit d'une vieille télévision qui serait due pour être changée ou comme ces sonneries étranges qu'utilisaient les magasins pour incommoder une certaine branche d'âge. Lorsqu'elle arriva à se relever, ce fut pour voir trente-six chandelles et vaciller dangereusement. Elle qui déjà n'avait aucune arme, elle se retrouvait dans l'incapacité totale de se défendre. Elle grogna un peu, fermant les yeux une seconde, passant à un cheveu de s'écrouler par terre.

- Et dire que c'était une belle journée. Ca m'apprendra à mettre le nez dehors toute seule. Oh putain, c'était quoi ce son?

Elle jeta un regard aux alentours, remarquant la silhouette toute de noir vêtue, puis l'effet que ce cri avait eut sur l'ennemi. Ce fut ce qui la décida de ne pas en vouloir à l'individu qui avait failli l'assommer avec du son.